Franc succès de l’édition 2024
80 exposants, mais surtout 13 296 visiteurs en trois jours. Le Salon des formations et métiers aéronautiques (SFMA) a connu une affluence record bien supérieure à celle de l’an dernier. Cela montre que l’intérêt pour l’aérien est toujours aussi vif chez les jeunes et… leurs parents.
L’édition 2024 du Salon des formations et métiers aéronautiques, qui s’est tenue les 2, 3 et 4 février derniers, a été un vrai succès : près de 80 exposants réunis au musée de l’Air et de l’Espace Paris-Le Bourget et, surtout, 13 296 visiteurs. Ce rendez-vous de l’information aéronautique et du recrutement est organisé par le magazine Aviation et Pilote et le musée de l’Air et de l’Espace. Cette affluence fait du SFMA l’événement carrières et formations de l’aérien le plus important de France.
Côté conjoncture, les écoles de pilotage, tant françaises qu’européennes ou nord-américaines ont du mal à faire face à la demande mondiale en pilotes. L’industrie aéronautique est en pleine évolution, cherchant à changer drastiquement les modes de propulsion et l’empreinte carbone du transport aérien. Des sociétés comme Airbus, Boeing, Safran et leurs filiales ne pourront atteindre leurs objectifs sans des recrutements massifs d’ingénieurs, techniciens, agents de maîtrise et ouvriers spécialisés.
Les acteurs du secteur comme les sous-traitants et fournisseurs de ces sociétés sont dans la même situation. Tous font le même constat : «Nous avons des postes ouverts et des besoins sans cesse croissants. Et nous n’arrivons pas à embaucher suffisamment pour ces postes.»
Autre point qui mérite d’être mentionné : la sous-représentation des femmes dans les carrières aéronautiques et la volonté des recruteurs de favoriser l’emploi de candidates au sein de leurs structures.
Chez Airbus, même discours concernant l’emploi. Si l’on s’intéresse uniquement aux trois sites de Loire-Atlantique, par exemple, Florence Oliver, vice-présidente d’Airbus Atlantique, a annoncé l’embauche de 400 CDI et 300 intérimaires pour l’année 2024. Elle explique que la montée en cadence de commandes d’appareils A320, A330 et A350 conduit le constructeur à accélérer sa croissance et, qu’en parallèle, les besoins en ressources humaines augmentent également. Cela peut concerner des publics moins ciblés aéronautiques : «On incite les personnes en reconversion à venir taper à nos portes.» Les « skilled workers » d’autres secteurs sont donc les bienvenus.
Les grandes sociétés ou compagnies aériennes ne sont pas les seules à chercher des candidats. L’aviation générale souffre d’une pénurie chronique de mécaniciens et de techniciens avionique que les organismes de formation n’arrivent pas à combler, en partie faute d’élèves. Voilà pourquoi depuis trois ans, certains des exposants, notamment des grands et petits donneurs d’ordre, viennent au salon pour identifier des candidats potentiels, le cas échéant pour recruter.
Ils sont là également pour faire découvrir aux visiteurs les perspectives d’évolution dans une entreprise ou un secteur : ils viennent parler des métiers. Cela s’adresse à de jeunes diplômés, à des visiteurs en recherche d’un choix de carrière, mais également à ceux qui veulent changer de secteur. Le positionnement du SFMA comme salon du recrutement est plus que jamais un objectif pour l’avenir.
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