Cargair a fêté son soixantième anniversaire le 19 juillet dernier, d’abord avec ses élèves réunis autour d’un BBQ amical, mais l’événement se poursuivra en octobre avec l’organisation d’une cérémonie plus protocolaire. Aujourd’hui, l’école canadienne représente une équipe de 170 personnes, une flotte de 60 avions et six simulateurs, répartis dans sept bases opérationnelles, sans compter sa filiale de nolisement, Max Aviation, dont les avions parcourent une partie du Canada et le nord-est des États-Unis, ainsi qu’un centre de distribution de pièces Cessna. Mais à ses débuts, dans les années soixante, Cargair opérait dans la brousse avec un unique Cessna 206 sur flotteurs qui avait pour mission d’amener des gens dans des camps de chasse et de pêche à travers le Québec. Dix ans plus tard, l’entreprise comptait une vingtaine d’appareils, continuant de se développer jusqu’à intégrer en 1989 sa première école de pilotage pour se fournir directement en pilotes. Une autre grande date étant 1996 et son introduction à l’aviation d’affaires avec l’acquisition de Max Aviation. Par la suite, Cargair poursuivra sa croissance (infrastructures, bases, flotte, etc.) et accueillera toujours plus d’élèves-pilotes, notamment européens et plus particulièrement français. 2020 a bien entendu été une année particulière du fait de la pandémie. Le groupe a dû fermer durant trois mois, mais les opérations ont repris progressivement jusqu’à fonctionner de nouveau normalement, estime sa présidente Josée Prud’homme, mis à part les inscriptions des étudiants étrangers. Cependant, là aussi, cette dernière est confiante. En tout cas, Cargair sera présent du 24 au 26 septembre 2021 au musée de l’Air et de l’Espace à l’occasion du Salon des formations et métiers aéronautiques. Vous pourrez leur poser directement toutes vos questions. L’académie propose plusieurs options de formation pour devenir pilote de ligne ou professionnel.
© Photos Cargair et Carlos Richer