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Présentation

SALON DES FORMATIONS ET METIERS AERONAUTIQUES

Un salon formation et emploi

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En 1992, le magazine Aviation et Pilote a eu l’idée de réunir, les écoles de pilotage pour les mettre en relation avec les lecteurs du magazine désireux de se renseigner sur la formation de pilote avion et hélicoptère.

Aujourd’hui, le Salon des Formations et Métiers Aéronautiques propose un espace formation, un espace recrutement et de nombreuses conférences.

Il est devenu au fil des années le rendez-vous incontournable pour s’informer et s’orienter vers les métiers du transport aérien, de la maintenance et la construction aéronautique, c’est également un lieu de rencontres et d’échanges entre recruteurs et candidats du secteur aéronautique et spatial.

Pendant les trois journées du Salon, une série de conférences animées par des professionnels permettent de découvrir les filières d’accès au secteur et ses métiers mais également d’aborder la conjoncture et l’avenir du secteur.

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SALON DES FORMATIONS ET METIERS AERONAUTIQUES

La conjoncture et l’avenir du secteur

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Après une crise sans précédent, le transport aérien et le secteur de la construction et maintenance ont repris le cours de leur développement.

Les compagnies aériennes ont donc en partie repris leurs embauches liées à la fois à la reprise de l’activité et aux départs en retraite.

Ce besoin en pilotes est encore plus prononcé outre Atlantique, Canada et USA. Chez ces derniers, l’attrait du métier de pilote a beaucoup baissé et donc la demande est forte. Cela permet aux compagnies de proposer des salaires particulièrement attractifs dans un timing nettement plus court qu’en Europe.

En France, Air France aura, depuis la reprise des vols après la crise sanitaire, recruté 700 pilotes. L’année prochaine, ce chiffre frôlera le rythme d’embauches prévu avant la crise : environ près de 300 pilotes par an.

La compagnie a relancé sa filière de pilotes Cadets afin d’intégrer en formation de nouveaux aspirants pilotes. La filière est donc accessible sans expérience préalable de pilotage ; le nombre de Cadets recherchés est d’environ 80 postulants. Les autres compagnies françaises cherchent aussi des pilotes.

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CONJONCTURE TRANSPORT :

Une étude du cabinet Oliver Wymann montre clairement un décrochage entre l’offre et la demande qui, à l’horizon 2032, devrait se traduire par un besoin non solvable de 80 000 pilotes dans le monde, dont 19 000 pour la seule Europe. Depuis deux à trois mois, les responsables d’écoles ont très nettement senti un regain d’intérêt pour le métier.

Eurocontrol estime que son niveau d’activité approche à 90 % le niveau de 2019. Le transport de passagers résiste et le trafic fret est plus aléatoire. L’association internationale du transport aérien (IATA) vient de publier une enquête auprès de 500 dirigeants qui estiment que le transport est un contributeur majeur de leur réussite.

La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) a donné quelques chiffres sur l’activité de fin de saison. Le trafic a été, en août, à hauteur de 87 % de celui de 2019, 85 % pour le mois de septembre. Sur Orly, on a frôlé les 100 % sur certaines destinations. Selon la FNAM, 2500 postes sont à pourvoir dans le transport aérien.

CONJONCTURE CONSTRUCTION :

Sur le plan de la construction, Le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) a lancé en avril une campagne « L’AERORECRUTE », tant le manque est patent : toutes les entreprises recrutent. Parfois, ce sont même les centres de formation qui n’ont pas assez de candidats. Le secteur de la construction prépare des montées en cadence dans la fabrication des aéronefs. Le problème, aujourd’hui, est que ce secteur est confronté à d’importants besoins en personnels. Il existe des métiers en tension dans l’ingénierie (développement logiciel, électronique de puissance, etc.), dans la production (monteurs-câbleurs chaudronniers, soudeurs, etc.) et dans les métiers supports. Le domaine de la mobilité verte va également attirer des salariés.

CONJONCTURE MAINTENANCE :

Le secteur de l’aviation générale. Le Groupement des industriels et professionnels de l’aviation générale (GIPAG) recherche également du personnel.

Le Syndicat national des exploitants d’hélicoptères (SNEH) estime son besoin en mécaniciens à plus d’une centaine de personnes.

L’AVENIR :

Le défi de l’aéronautique est de pouvoir s’inscrire dans la transition écologique. Aujourd’hui, il y a des solutions déployables à court et moyen termes comme le Sustainable Aviation Fuel (SAF) ou carburant d’aviation durable, mais il faut aussi former les générations d’ingénieurs et de techniciens capables de construire l’aviation de demain.

PARTICIPER A L’EVENEMENT

Pourquoi venir au SFMA ?

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Rencontrer des professionnels

Le SFMA a accueilli plus de 80 exposants : écoles, universités, entreprises, forces armées et associations représentant l’ensemble des métiers du secteur aéronautique.

Participer à des conférences

Chaque jour, des conférences abordent les principaux métiers et secteurs intéressant l'aéronautique. Elles permettent de se donner une idée précise des cursus avant d'aller à la rencontre des exposants.

Rencontrer des recruteurs

Des recruteurs et entreprises recherchant leurs talents sont présentes pour présenter leurs offres d’emploi, de stage et d’alternance. Une initiative soutenue depuis 2022 par le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS)

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Exposants

Conférences

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